Le mindmapping, vous connaissez ? Si vous avez parfois l’impression de tourner en rond en pensant de façon linéaire, cette méthode va vous changer la vie ! En effet, elle réconcilie notre cerveau droit avec notre cerveau gauche en fonctionnant par association d’idées.
Du 21 au 22 mars 2019, j’anime justement une formation « Appropriation des usages de la carte mentale » à l’INSET de Nancy.
Pendant 2 jours, vous allez développer vos capacités de créativité, d’analyse et de représentation de données. Vous apprendrez aussi à animer des cartes mentales collectives, notamment en réunion. Enfin, vous prendrez en main un logiciel de mind-mapping.
A noter : cette formation est complétée par une journée d’apprentissage et de retours d’expérience en distanciel.
Des ateliers de créativité pour perfectionner ses techniques d’animation de groupe… C’est la formation que j’animerai du 13 au 15 mars 2019, à l’INSET de Nancy.
Ce stage vise un triple objectif.
Tout d’abord, il offre aux participants la possibilité de s’entraîner à animer des séquences de créativité en groupe.
Ensuite, il leur permet d’imaginer des solutions innovantes sur des problématiques professionnelles qui les concernent.
Enfin, chacun peut découvrir également de nouvelles méthodes d’innovation en groupe grâce aux échanges avec ses pairs.
En pratiquant, les participants vont s’approprier les 4 phases d’une démarche de créativité complète.
Rappelons ces 4 étapes :
Les stagiaires devront avoir déjà suivi une première formation aux techniques de créativité. Cette condition est en effet nécessaire pour pouvoir co-animer un ou plusieurs temps d’échange pendant le stage.
Chacun devra aussi apporter un ou deux sujets professionnels susceptibles d’être traités en groupe pendant les 3 jours.
Cette session est complète. Mais d’autres ateliers de créativité sont programmés en 2019 à l’INSET de Nancy !
La formation Techniques de créativité pour dynamiser un groupe et innover répond à un défi de taille ! En effet, faire mieux avec moins de moyens, c’est la problématique que rencontrent la plupart des collectivités territoriales ! Impossible d’y parvenir sans sortir des habitudes de travail, mobiliser autrement son cerveau et stimuler l’intelligence collective au sein d’une équipe.
Les techniques de créativité permettent justement d’atteindre ces objectifs. Elle peuvent aussi améliorer un fonctionnement interne, résoudre des problèmes quotidiens, développer une dynamique d’équipe… Du 13 au 15 février 2019, j’animerai une formation sur ce thème à l’INSET de Nancy.
Ce stage est déjà complet mais d’autres sessions sont prévues au cours de l’année 2019 !
Tous les cadres A de la fonction publique territoriale, encadrants ou non encadrants sont les bienvenus.
Le mois dernier, je vous ai expliqué pourquoi j’ai choisi de consacrer mon mémoire du DU Intelligence Collective à l’équipe, notamment du point de vue de facilitateurs amenés à intervenir à plusieurs au service d’un collectif.
Aujourd’hui, posons ensemble une première base de réflexion sur le sujet en nous demandant ce qu’est une équipe. Pourquoi cette notion apparemment simple est-elle si difficile à incarner ? Qu’est ce qui fait qu’une équipe est capable du pire comme du meilleur ? En quoi l’équipe peut nous permettre d’évoluer vers une société plus collaborative et plus créative ?
Ce sont ces différents points que j’aborde rapidement ci-dessous. Si vous restez sur votre faim, c’est bon signe car j’ai prévu encore de nombreux articles pour développer cette thématique dans les semaines à venir 😉 !
« Le fonctionnement en équipe est sans doute aussi ancien que l’humanité » ⊗. C’est pourquoi le terme d’équipe fait partie de notre vocabulaire courant depuis l’enfance. Au cours de notre vie, nous serons tour à tour membres d’une équipe soudée de copains, d’une équipe de volley-ball, d’une équipe de joueurs de belote, d’une équipe de travail en entreprise… Le Petit Larousse donne d’ailleurs une définition très simple de ce terme : « Ensemble de personnes travaillant à une même tâche. (Exemple : équipe de collaborateurs). »
Dans les faits, il ne suffit pas de confier à des personnes un travail commun pour créer une équipe. Très souvent, des rassemblements de collaborateurs dénommés « équipes » ne sont en réalité que des juxtapositions d’individus poursuivant des objectifs individuels, ce qui en fait des groupes très peu performants.
Selon Peter Hawkins et Nick Smith, le conformisme, la pensée consensuelle peuvent même donner naissance à des équipes stupides ♠. Peter Senge pose un constat identique quand il écrit : « Comment des managers motivés, avec des QI individuels de 120, peuvent-ils constituer une équipe au QI global de 63 ? » ♣.
Les équipes sont certes capables du pire… mais aussi du meilleur. L’exemple de la Suisse qui a remporté, en mars 2003, l’America’s Cup illustre bien cette réalité. « Comment un petit pays continental, sans tradition maritime, est-il parvenu à cet exploit ? »… en permettant à « une équipe de 100 personnes, représentant 14 nationalités, et de multiples domaines de compétences, de partager le même rêve ». Menée par 3 co-leaders visionnaires, l’équipe Alinghi a déployé tout son potentiel grâce à de nombreux facteurs favorisant l’émergence d’une intelligence collective, porteuse de haute performance. ♥
Plusieurs décennies de modernité occidentale et de capitalisme effréné nous ont conduits à des impasses économiques, écologiques, humaines sans précédent. Partout sur la planète émergent des initiatives en faveur d’un nouveau vivre ensemble. Le leadership traditionnel qui établit une distinction entre leaders et suiveurs est amené à disparaître. Seules de nouvelles formes de co-leadership ou de partenariat pourront accompagner « une évolution vers une société plus collaborative et créative ». Ce co-leadership évolutionnaire s’incarne justement dans les équipes réelles ou à haute performance, mais aussi dans « la facilitation qui peut être elle-même considérée comme une forme de co-leadership. » ♦.
Dans un prochain article, j’aborderai le temps ainsi que les ingrédients nécessaires pour constituer une vraie équipe. D’ici là, je reste à votre écoute pour dialoguer sur ce sujet. Au plaisir de vous lire 🙂 !
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Ca y est, c’est décidé, vous allez expérimenter le mindmapping ! Je vous offre un mode d’emploi en 9 étapes pour réaliser votre première carte mentale manuscrite.
Surtout, si vous le testez, faites-moi des retours afin que je puisse améliorer ce document si besoin.
A vos crayons ? Prêts ? Partez 😉 !
Pour aller plus loin : Mindmapping et pédagogie
Poursuivons notre exploration des pièges à éviter lorsque vous prenez la parole en public…
Dans le premier article consacré à ce sujet, vous avez appris que l’heure de programmation de votre intervention avait un réel impact sur la capacité d’écoute de votre auditoire.
Pourtant, parfois, vous avez beau avoir choisi un moment adéquat pour votre présentation, connaître parfaitement votre sujet, avoir un discours complètement adapté à votre public, rien à faire, quelque chose ne passe pas en terme de communication !
Avez-vous déjà pensé que le problème pouvait tout simplement venir de votre environnement ?
Je m’explique…
L’agencement de la pièce dans laquelle vous intervenez a des répercussions à différents niveaux sur votre intervention.
Sur le plan technique, tout d’abord, selon la disposition des lieux et du mobilier, votre public aura une visibilité parfaite, pourra facilement prendre des notes, entendra tout ce qui se dit… ou pas ! Si vous le pouvez, je vous conseille vivement d’effectuer un repérage de votre salle quelques jours avant votre prise de parole en public pour vérifier que les bonnes conditions sont réunies. A défaut, demandez à la structure qui gère la salle un plan, une fiche technique et des photos !
Sur le plan relationnel, l’environnement joue aussi un rôle fondamental, dont on n’a pas toujours conscience. Ainsi, certains agencements de salles maintiennent le public dans une situation d’écoute passive, d’autres favorisent la connivence entre les participants, d’autres encore facilitent les échanges entre l’audience et le présentateur.
Enfin, sur le plan symbolique, l’espace dans lequel vous intervenez a aussi un impact fort sur votre public… et sa disposition d’esprit avant même que vous ayez ouvert la bouche !
Prenons deux exemples bien distincts. Sur chacun des schémas ci-dessous j’ai représenté les participants en vert et l’animateur (celui qui prend la parole devant le groupe) en rouge.
Cette première configuration de salle, dite conférence a des avantages techniques certains. Elle permet de s’exprimer devant un grand groupe et elle est adaptée aux projections. D’un point de vue relationnel, la frontière est très nette entre l’orateur et le public. D’un point de vue symbolique, le message est clair : si vous êtes en position d’animateur, les gens sont venus vous écouter.
En clair, ne choisissez cette disposition que si vous vous sentez prêt à assurer le show !
Imaginons maintenant que votre lieu d’intervention soit organisé autour d’une grande table centrale. Techniquement, si vous avez une présentation à projeter, ça risque d’être très inconfortable : certains de vos participants vont attraper un torticolis ! Par contre, d’un point de vue relationnel, c’est une configuration tout à fait adaptée aux échanges en petit nombre. Symboliquement parlant, si vous retenez cette disposition, vous envoyez un message fort à vos participants : nous sommes au même niveau.
C’est parfait pour un groupe de travail !
Finalement, vous le comprenez, choisir un lieu c’est déjà envoyer un message. Et pour cela, comme dans toute action de communication, il faut être bien au clair sur l’objectif visé !
Je suis certaine que vous avez en tête des exemples personnels de prise de parole en public où le lieu a joué un rôle plus important que vous l’auriez imaginé au départ. Partagez ici avec nous vos expériences, discutons-en !
Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous mais de mon côté, pendant des années, j’avais une boule dans le ventre à la simple idée de prendre la parole en public ! J’étais loin d’être la seule puisque selon Chistophe André (psychiatre et auteur de «Psychologie de la peur»), plus d’une personne sur 2 appréhende de s’exprimer devant une assemblée !
Heureusement, j’ai appris à dépasser cette peur, notamment grâce au théâtre et à mon expérience de chargée de communication. Au point que m’exprimer devant un public est devenu non seulement un exercice quasi quotidien mais aussi un plaisir !
La preuve que rien n’est inéluctable ! Pourtant, le chemin a été long à parcourir et aujourd’hui, j’ai envie de vous aider à prendre des raccourcis, en commençant par éviter les peaux de bananes sur lesquelles glissent la plupart d’entre nous. Prêts pour le voyage ?
Au cours des mois à venir, je vais vous proposer un tour d’horizon des erreurs les plus fréquemment rencontrées en communication orale. Et bien sûr aussi des parades que j’utilise personnellement pour les contrer.
Notre corps et notre cerveau suivent leur propre rythme… Si vous voulez capter l’attention de votre auditoire, il faut en tenir compte !
Croyez-en mon expérience de formatrice, placer votre intervention à 14h, juste après le déjeuner, n’est pas vraiment une bonne idée. A ce moment nous subissons tous un coup de barre naturel car notre énergie est mobilisée par la digestion ! A l’inverse, les moments les plus favorables à la concentration sont généralement situés entre 10h et 11h ou entre 15h et 16h30. Si le timing de la journée vous impose malgré tout de prendre la parole en public en début d’après-midi, prévoyez une présentation particulièrement dynamique et interactive !
Saviez-vous également que notre cerveau fonctionne en journée sur des cycles de 90 minutes, comme pendant le sommeil ? Cela veut dire qu’il est absolument nécessaire de prévoir une pause d’au moins 5 à 10 minutes toutes les heures et demi pour maintenir l’attention de votre public.
Si on parle de pleine concentration, nos capacités sont encore plus réduites. La durée maximale de concentration d’un individu sur un même sujet ne dépasse pas 45 minutes. Votre prise de parole en public ne devra donc pas excéder cette durée. A moins que vous prévoyiez de vraies interactions avec la salle pour réveiller l’attention ou une pause complète entre 2 parties de votre intervention.
Enfin, tenez compte également du fait que notre cerveau a besoin d’un temps d’échauffement de 10 à 20 minutes avant d’être pleinement immergé dans un sujet. C’est à l’issue de cette période pendant laquelle vous aurez mis en condition votre public, que vous pourrez diffuser les informations les plus importantes de votre présentation.
Pour en savoir plus sur la chronobiologie et l’importance de programmer les bonnes actions au bon moment, je vous invite à découvrir l’article consacré à ce sujet sur santemagazine.fr
Dans le prochain article, je vous parlerai de l’impact de l’environnement sur l’attention de votre public. D’ici là, cela m’intéresserait fort d’avoir vos retours d’expérience sur l’importance du moment lors d’une prise de parole en public. Partagez avec nous vos remarques, vos anecdotes et vos questions. Au plaisir de vous lire 🙂
Au sein de votre équipe, de votre réseau ou dans votre comité de pilotage, prendre des décisions en groupe vous semble toujours compliqué, long, laborieux ? Vous avez l’impression que finalement, ce sont toujours les mêmes qui imposent leur choix aux autres ? Que la majorité silencieuse, à défaut de s’exprimer, déploie une telle force d’inertie que les projets actés sont freinés au moment de la mise en œuvre ?
Alors, il serait peut-être utile de vous tourner du côté des outils issus de la démocratie participative pour expérimenter le choix partagé !
Aujourd’hui, je vous propose de découvrir le vote gommettes qui permet de faire émerger les idées / propositions qu’un groupe souhaite transformer en projets concrets.
Cette technique s’applique particulièrement bien après une séance de créativité ayant mobilisé 6 à 15 personnes (brainstorming, brainwriting…). Pendant cette phase préalable, vous aurez collecté de nombreuses idées, chacune écrite au marqueur sur un post-it® individuel.
Le principe est de reproduire en direct le processus de vote dans l’isoloir.
Comment animer concrètement cette séquence ? Je décompose pour vous dans ce document chacune des 11 étapes nécessaires. C’est très simple, vous n’avez qu’à vous laisser guider.
Le plus important dans cette technique, c’est de faire en sorte que chacun fasse son choix individuellement, en son âme et conscience, sans se laisser influencer par les autres membres du groupe.
Pour cela, je vous recommande fortement :
de veiller à ce que chaque votant note individuellement pour lui (par exemple sur un bloc-note) la répartition de ses gommettes avant toute manipulation
d’attendre que tout le monde ait noté son choix avant de faire voter collectivement
une fois que chacun est prêt, d’inciter tout le groupe à aller en même temps reporter son vote écrit sur les post-it®, par le biais des gommettes
de vérifier que tout le monde a bien collé l’intégralité de ses gommettes avant de procéder au décompte des idées ayant recueilli le plus grand nombre de gommettes.
Et bien sûr, cet outil n’est à utiliser que si, sincèrement, le choix du groupe sera accepté et exploité à l’issue de la séance. Rien de pire pour démotiver toute une équipe qu’une consultation de façade qui n’aurait pas de conséquence sur les décisions prises !
Voilà, il ne vous reste plus qu’à acheter un paquet de gommettes pour tester ce processus ludique qui remporte l’adhésion de tous les groupes avec qui je l’expérimente. Au plaisir de lire vos retours d’expérience sur cette animation participative !
Lisez aussi :
Passée la trève du mois d’août, les réunions de rentrée vont s’enchaîner dans votre entreprise, votre collectivité ou votre association. Et justement, vous devez animer une de ces rencontres prochainement…
Attention : la belle énergie que vos collègues ou collaborateurs auront retrouvée en vacances risque de retomber comme un soufflé si votre réunion ressemble comme deux gouttes d’eau à toutes les précédentes ! Eh oui, notre cerveau a besoin de deux choses capitales pour se mettre en éveil : d’une part de la nouveauté, d’autre part de l’implication !
Pour relever ce défi d’une rentrée dynamique, je vous propose de tester un nouvel outil participatif : l’affirmation-thèse… parfaite pour confronter les points de vue !
Un sujet divise votre équipe ? Vous craignez que les tensions ou les frustrations s’installent incidieusement ? Vous aimeriez que toutes les opinions soient exprimées, entendues et comprises par tous ? Que chacun prenne un peu de recul pour comprendre l’avis des autres ?
Bonne nouvelle : en tant qu’animateur de réunion, vous pouvez utiliser l’affirmation-thèse qui répond parfaitement à ces objectifs !
Quelques exemples d’affirmations-thèses :
Vous remarquez que ces phrases ont en commun d’exprimer une opinion… avec une once de provocation, me direz-vous ! C’est bien le but : faire réagir votre public… mais en évitant les écueils des débats classiques : la monopolisation de la parole par quelques-uns, le ton qui monte, les esprits qui s’échauffent et en fin de compte, des tensions exacerbées !
Voici point par point la méthode pour utiliser cet outil.
Par exemple :
« Qu’est-ce qui nous permet de dire qu’il est tout à fait vrai que pour être un bon animateur de réunion, il faut avoir le sens du spectacle ? »
« Qu’est-ce qui nous permet de dire que c’est tout à fait faux ?»
Très important : quel que soit son avis de départ, chaque personne peut et même doit contribuer à donner des arguments sur chacune des positions ! Pensez également à collecter d’abord les arguments correspondant aux opinions extrêmes.
J’ai remarqué que cet exercice permet de développer l’écoute et la compréhension au sein d’un groupe. Il nous rappelle que personne dans un groupe ne détient la vérité absolue… et, avantage non négligeable, il nécessite 15 à 20 minutes maximum pour être mené intégralement !
C’est une bonne base pour commencer un travail collaboratif. Vous pouvez par exemple poursuivre en constituant des sous-groupes thématiques. Pour cela, associez de préférence des personnes qui n’avaient pas le même avis sur le sujet de départ.
Il vous reste quelques jours pour tester cet outil avant la rentrée… et me poser toutes les questions que vous pourriez avoir sur son application. A vous de jouer et à bientôt pour découvrir 2 autres outils d’animation participatifs 🙂 !
Avant de clore complètement cet article, je tiens à saluer ici Catherine Lecomte de la société Interagir Conseil qui, la première, m’a fait découvrir la force de l’intelligence collective lors de ses formations passionnantes ! C’est à elle que je dois la technique dde l’affirmation-thèse. Merci Catherine !
Formateur régulier ou occasionnel, vous avez déjà entendu parler de cartes mentales… Mais vous vous demandez si le mindmapping n’est pas avant tout un effet de mode… Et surtout, vous ne voyez pas ce que concrètement vous pourriez en faire dans votre activité de formation…
Avant de tourner le dos à cette technique, prenez 5 minutes pour découvrir tout ce qu’elle pourrait vous apporter !
Créer un déroulé d’intervention, sonder les connaissances d’un groupe sur un sujet donné, transmettre de l’information de façon synthétique et visuelle, aider les apprenants à mémoriser des apports… ce ne sont que quelques-uns des nombreux usages possibles des cartes mentales au service de la pédagogie.
La preuve ici : Mindmapping et pédagogie ou en ligne !
Ca y est, vous l’avez enfin décroché, ce rendez-vous professionnel qui vous tenait tant à cœur ! Mais à peine le temps de vous réjouir que déjà, vous imaginez le pire : un horrible manipulateur qui va chercher à vous déstabiliser, un prospect pressé qui voudra se débarrasser de vous ou bien une DRH blasée qui vous posera des questions sans écouter les réponses ! Avec un peu d’imagination, votre scénario prend des allures de cauchemar !
Je sais ce que vous pouvez vivre car moi, pendant longtemps, j’étais très angoissée par la seule perspective de devoir me présenter à un ou une parfaite inconnu(e).
Mais depuis que j’ai compris que le plus important n’était pas de « me vendre » mais de m’intéresser sincèrement à la personne en face de moi, les choses sont devenues beaucoup plus faciles !
Comment faire ? En prenant le temps de préparer la rencontre à travers les questions suivantes…
Bon, soyons honnête : il se se peut que vous ayez très peu de chance et que la personne qui va vous consacrer une demi-heure de son temps (ou plus) le fasse par pur désœuvrement ou parce qu’elle ne sait pas dire non… Dans 1 à 2% des cas, cela risque d’arriver, n’excluons pas cette possibilité.
Heureusement, la plupart du temps, si « on » vous reçoit en entretien professionnel c’est qu’ « on » estime qu’il y a une probabilité pour que vous puissiez travailler ensemble un jour ou l’autre ! Ben, oui, c’est peut-être une évidence mais utile à rappeler quand le mental s’emballe !
Mais pour que cette personne aient envie de travailler avec vous, il faut qu’elle puisse vous faire confiance. Et pour cela, d’après mon expérience, il y a une chose à faire absolument, c’est vous intéresser sincèrement à elle !
Tout commence avant l’entretien. Là, pas de mystère, il va falloir vous documenter au maximum pour comprendre dans quel monde professionnel celui (ou celle) qui vous reçoit évolue et quels sont ses points de référence.
Heureusement, les outils ne manquent pas :
Une fois que vous avez collecté toutes ces informations (pourquoi pas sous forme de liste, de schéma ou de carte mentale), entourez, surlignez ou annotez celles que vous avez en commun avec cette personne. Par exemple, elle a organisé une journée d’études sur l’exportation en Allemagne et vous avez justement travaillé dans une équipe franco-allemande pendant plusieurs années.
Ce travail va vous permettre :
Et vous, devant votre ordinateur, à la maison ou sur le trajet, que faites-vous pour préparer un rendez-vous professionnel important ? Partagez avec nous vos trucs et astuces pour gérer votre anxiété avant un entretien !
Au plaisir de vous lire 🙂
Isabelle